Le canton, les Régions et les paroisses continuent de travailler à l’avancement de l’importante réforme institutionnelle de notre Eglise baptisée Eglise 29, votée par le Synode en avril 2024. Actuellement, les paroisses de notre Eglise sont regroupées en onze Régions. Cette structure n’est plus adaptée et demande à être simplifiée. Les onze Régions vont donc disparaître au profit de paroisses plus grandes, suffisamment fortes pour répondre aux quatre missions voulues et confiées par l’Etat tout en restant ancrées dans leur territoire. Au nombre de 88, elles ne seront plus que 25 à 30 à l’horizon 2029. Les instances supra-paroissiales, comme la Solidarité, la Mission, la Jeunesse, se constitueront en pôles, et seront rattachées à une seule paroisse, même si leurs destinataires se situent au-delà du territoire paroissial. 

Cette profonde réorganisation passe par une vaste consultation dans les paroisses de chaque Région menée en concertation avec des Groupes de pilotage régionaux où chacune est représentée. 

Réaffirmées comme le cœur de l’Eglise, les paroisses décident elles-mêmes de leur avenir en tenant compte des réalités locales comme les lieux de dynamique sociale ou la présence des différents domaines de missions de l’Eglise. Un groupe de pilotage cantonal – groupe de travail mixte réunissant trois membres du conseil synodal et trois membres du Synode – a défini un certain nombre de critères généraux, comme celui d’un bassin de population suffisant, une surface territoriale maximale, les cercles scolaires, les transports publics, etc. C’est ce point qui a poussé le Groupe de pilotage de notre Région (Morges - Aubonne) à abandonner le premier des trois scénarios envisagés, le passage de six à trois paroisses. 

Restent deux scénarios ouverts pour notre Région: une seule paroisse qui reprendrait plus ou moins les frontières régionales actuelles; ou alors deux paroisses: d’un côté Morges – Echichens et Lonay – Préverenges – Vullierens, et de l’autre Gimel, Aubonne, Pied du Jura et Saint-Prex – Lussy – Vufflens. La possibilité que certains villages se voient rattachés à une paroisse voisine demeure.