La violence n’aura pas le dernier mot» des œuvres d’entraide Action de Carême, Pain pour le prochain et Etre partenaires (notre article no . Les organisateurs ont rappelé à cette occasion que chaque jour, des centaines de personnes perdent leur vie dans des guerres et d’autres conflits armés, des milliers doivent fuir leur communauté ou leur pays et des centaines de milliers sont victimes d’une violence qui ne dit pas son nom : elles n’ont pas d’accès à la terre ou à l’eau potable, elles n’ont pas assez à manger et ne reçoivent pas de soins de santé. Directeur de l’Action de Carême, Antonio Hautle a évoqué lors de la conférence de presse du jeudi dernier les «tsunamis structurels» qui font chaque jour des centaines de milliers de victimes : «Une violence sans grand spectacle, à laquelle la communauté mondiale n’accorde que son indifférence». La campagne œcuménique de cette année associe une déclaration de foi à une revendication claire : les œuvres d’entraide ressentent la violence dans leur travail quotidien. Elles luttent contre l’injustice et les violations des droits humains, pratiquent la prévention et aident les victimes. Nouveau secrétaire central de Pain pour le prochain, Reto Gmünder précise qu’il est vital de vaincre la violence « car le développement finit là où la violence commence ». La campagne est aussi un appel à l’espoir car les exemples où la violence n’a pas le dernier mot sont nombreux dans le monde entier. Le 12 mars prochain sera l’un des jours phares de la campagne : ce jour-là, des bénévoles vendront 100 000 roses contre la violence dans des centaines de villes et villages suisses, avec le soutien de plusieurs personnalités. Autre nouveauté, pour la première fois il sera possible de participer à la campagne par l’intermédiaire de son portable en recevant ou en composant des SMS contre la violence (plus d’informations sur www.vaincre-la-violence.ch).